L’augmentation des petits impayés sur le parc locatif ne cesse d’augmenter depuis quelques années en France, au point ou 1 locataire sur 4 à dû être relancé durant le mois d’aout 2023 !
Les impayés de plus de 30 jours sont, eux aussi, en progression constante affichant une hausse de 3.49 % pour le dernier mois d’août.
Comment y faire face ?
La garantie des loyers impayés, comme son nom l’indique, sécurise vos revenus locatifs en cas de défaut de payement. Même si elle n’est pas obligatoire, elle est bien souvent essentielle et offre une réelle protection aux propriétaires bailleurs. La GLI prend également en charge les éventuelles dégradations commises par le locataire, il faut cependant être vigilant et bien définir avec son assureur l’étendue des garanties contractuelles (loyers, charges locatives, détériorations immobilières, frais de contentieux…).
Garantie loyers impayés, la procédure à suivre :
Votre locataire n’a pas payé son loyer, voici les étapes à respecter pour activer la garantie des loyers impayés :
- Vous devez dans un premier temps essayer de régler l’affaire à l’amiable en adressant un courrier de relance au locataire, peut-être s’agit-il d’un simple oubli.
- En cas d’absence de réponse sous 15 jours, vous devez, alors, envoyer une lettre recommandée avec AR de mise en demeure de payer sous huitaine.
- Délivrez, ensuite, un commandement de payer par le biais d’un huissier de justice.
- Enfin, contactez votre assureur afin de déclarer le sinistre et demander le versement des indemnités non payées.
Garantie loyers impayés, l’indemnisation :
L’indemnisation est rétroactive et vous recevrez un remboursement de l’ensemble des impayés survenus dès le 1er mois. Concernant le délai d’indemnisation, il est généralement de 3 mois et dépendent des compagnies d’assurance.
ASC assurance vous propose, cependant, une indemnisation rapide de 40 jours après le 1er impayé.
Source: FNAIM