Conducteur

Aujourd’hui nous allons, dans notre zoom de la semaine nous attarder, sur les statuts de conducteurs et leurs différences notables. Vous pensiez pouvoir prêter votre véhicule sans risque ? Voyons ensemble quelles conséquences cela peut avoir !

Le conducteur principal

Il s’agit de la personne au nom duquel le contrat d’assurance a été signé (propriétaire du véhicule ou non). Le conducteur principal est obligatoirement celui qui conduit majoritairement le véhicule. Un contrat ne peut comporter qu’un seul conducteur principal, c’est pour cette raison qu’il faut être vigilant durant la souscription du contrat d’assurance.

Le conducteur secondaire

Le conducteur secondaire est également inscrit sur le contrat d’assurance auto il s’agit d’ailleurs bien souvent du conjoint de l’assuré. Les conditions et le nombre de conducteur secondaire dépendent de la compagnie d’assurance, en effet, certaines exigent, par exemple, que le conducteur soit obligatoirement le conjoint. Le conducteur secondaire doit, obligatoirement, conduire le véhicule de manière très ponctuelle.

Les conducteurs occasionnels

Si votre contrat d’assurance le permet via la condition « prêt de volant », vous pouvez prêter votre véhicule de manière exceptionnelle à un tiers non mentionné sur le contrat d’assurance (ami, voisin, covoitureur…). La conduite du véhicule doit être, comme son nom l’indique, occasionnelle et en aucun cas régulière !

Conducteur occasionnel et sinistre

Malheureusement, en cas de sinistre avec votre véhicule aux mains d’un conducteur occasionnel attendez vous à une mauvaise surprise ! Un malus sera, dans un premier temps, appliqué à la prime d’assurance associée au véhicule mais vous aurez également une franchise fortement majorée !

Conducteur occasionnel et fraude

Pour faire baisser la prime de son assurance, rien de plus tentant que de déclarer quelqu’un d’autre conducteur principal et de se prétendre conducteur occasionnel.
Une combine qui peut couter très cher ! Une fausse déclaration intentionnelle entrainera:
– Le refus de la part de la compagnie de couvrir le sinistre.
– Une résiliation du contrat.
– Des poursuites pénales pour fraude à l’assurance, pouvant être sanctionnée jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 375 000 € d’amende.

En conclusion, autant rester dans les clous !

On se donne rendez-vous dans 15 jours pour un nouveau zoom de la semaine !